Le Président
Le trésorier
La secrétaire
L'anniversaire de El-Corral est le 8 janvier
L'association el corral a pour activitée principale de : défendre les spectacles taurins et promouvoir les échanges culturels entre les régions de tradition taurine
françaises et ibériques, et peut être contactée par émail : elcorral@outlook.fr
L'équipe de bénévole du corral des Arènes de Béziers, des hommes de l'ombre qui réceptionnent et soignent les toros de combat dés leur arrivée aux arènes et jusqu'au jour de la corrida.
Dans le monde de la tauromachie, le corral est un ensemble de bâtiments spécialement construits pour recevoir les lots de taureaux avant les courses et qui communiquent entre eux par des cours. Ils facilitent les débarquements du camion transporteur en provenance de la ganadería et l'embarquement vers les arènes si les corrals ne sont pas attenants à la plaza. On ne doit pas le confondre avec le corral du Far West américain.
Dans les jours qui précèdent la corrida, les taureaux y sont enfermés par petits groupes. En général, on ne met ensemble que les taureaux provenant d'un même élevage (ganadería). Après le sorteo, les taureaux sont séparés et mis dans le toril où ils attendront l'heure de la corrida.
En général, les corrals (corrales en espagnol) sont attenants aux arènes, mais ce n'est pas obligatoire. Notamment à Nîmes et Arles, ils se trouvent à l'extérieur de la ville, les taureaux sont donc amenés au toril par camion. À Pampelune, ils sont à 825 mètres de la grande porte des arènes et sont amenés le matin même au cours du célèbre encierro.
Généralement, un couloir mène du quai de débarquement à une première cour d'où les bêtes, lorsqu'elles sont calmées, sont dirigées vers des cours plus grandes où elles seront regroupées selon les lots d'une même ganadería.
Clôturés de hauts murs, les corrals sont équipés de burladeros et d'auges destinées à alimenter les taureaux en attendant le jour de la corrida, où ils seront mis dans des chiqueros pendant l'apartado.
Les bêtes restent huit jours dans ces emplacements avant le sorteo.
Le taureau de combat (toro de lidia ou toro bravo en espagnol) est une race bovine espagnole, principalement élevée pour les spectacles de tauromachie comme la corrida.
L'animal se voit attribuer des appellations différentes en fonction de son âge :
Il appartient au rameau ibérique . Il est élevé principalement pour la tauromachie, originaire des régions du sud de l'Espagne (Andalousie, Estrémadure) ou de Castille (Salamanque). On compte près de 180 000 individus. Tous sont inscrits au registre généalogique. C'est une race de la péninsule Ibérique. Elle a été exportée en Amérique latine, et dans les pays ayant une tradition tauromachique. En France, elle a été introduite au XIXe siècle en Camargue sous le nom de Brava.
C'est un bovin de taille moyenne, avec une hauteur au garrot de 137 cm chez les mâles et 134 chez les femelles. Les taureaux ont un poids faible de 500 kg et les vaches de 350 kg. La robe est le
plus souvent noire ou brun noir, mais différentes couleurs existent : gris, bringé, rouan, rouge et châtaigne. Les muqueuses sont noires. L'allure de ces animaux est assez élégante, avec un
cou long et une tête bien droite. Le règlement dispose qu'un taureau ne doit pas peser moins de 440 à 460 kg. Jusqu'en 1917 les taureaux de combat devaient avoir un poids minimum de 525 kg. Le
trapío (allure) de l'animal a une très grande
importance dans le ruedo, sans toutefois être spécifié dans le règlement taurin
La race est élevée pour sa combativité ainsi que pour la production de viande et de cuir. Les vaches ont un grand instinct maternel. Elles vèlent seules, ont assez de lait pour nourrir correctement leur veau et le taureau défend son petit monde contre les éventuels prédateurs. Ce sont des animaux capables de s'adapter à des conditions difficiles. Ils sont élevés en système extensif en plein air intégral. Autrefois on leur réservait un espace de 3 à 5 hectares par bête. Désormais, avec l'excès de constructions, il ne leur reste plus que 2 à 3 hectares par bête. Un complément alimentaire peut être amené en période sèche.
La sélection génétique est intense depuis plusieurs siècles, cherchant à produire des animaux combatifs. Ce caractère peu transmissible par héritage nécessite donc un grand réservoir. Chaque année, les veaux sont regroupés, marqués et testés. Les plus aptes au combat sont élevés séparément, les autres sont castrés pour être engraissés. Les femelles sont aussi testées dans des tientas. Seules les plus combatives mériteront d'être gardées pour être des mères de toro. Ce sont les mâles et génisses refusés et les vaches de réforme qui sont fournisseurs de viande. Le taureau qui dirige le troupeau doit être un individu exceptionnel pour conférer à sa descendance les qualités requises. C'est parfois un combattant gracié (indulto) pour sa bravoure et sa noblesse. Le règlement indique très précisément les conditions de la grâce : « Dans les plazas( arènes) de premier et seconde catégorie, quand un animal en raison de sa présentation morphologique, de son comportement dans toutes les phases de la lidia aurait mérité d'être gracié pour maintenir et améliorer au maximum la qualité de la race et de la caste, le président pourra l'accorder (…) si elle est majoritairement demandée par le public, le matador et le ganadero ou le mayoral. »
C'est la race la plus pure d'Espagne. Pour courir, les taureaux doivent être inscrits sur le livre généalogique. Pour s'assurer de ce fait, les éleveurs ne possèdent que des individus de pure race. Cet arbre généalogique est établi pour chaque race fondatrice du taureau de combat qui sont au nombre de trente six ou 37.
À la sortie du toril, il est marqué de la devise, flot de rubans de diverses couleurs, chaque ganadería ayant sa propre devise.
Les principales qualités que l’on demande au taureau sont la bravoure, la noblesse et la caste.
En France, les caractéristiques du bétail à combattre sont contenues dans le chapitre I du titre V du Règlement de l'Union des villes taurines françaises.
Ce règlement est largement inspiré du Règlement des spectacles taurins espagnol. L’Union des villes taurines françaises invite ses villes-membres à le rendre obligatoire par arrêté municipal. Toutes ne l’ont pas fait, mais dans ces communes, ainsi que dans les communes taurines qui ne sont pas membres de l’UVTF, ce règlement est appliqué coutumièrement. De nombreux ouvrages font référence à cette disposition légale1.
Lors de son assemblée à Orthez, l’UVTF, association loi de 1901 créée à Arles en 1966, a édicté un règlement applicable dans toutes le arènes françaises, y compris dans les villes qui ne sont pas adhérentes à l’association. Une réunion annuelle a lieu en fin d’année dans une ville différente. En 2009, elle se tenait à Mont-de-Marsan.
Sources :
http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A8glement_de_l%27Union_des_villes_taurines_fran%C3%A7aises
http://fr.wikipedia.org/wiki/Taureau_de_combat
http://fr.wikipedia.org/wiki/Corral#B.C3.A9rard2003