Ce glossaire recense et définit les termes de la tauromachie sous ses différentes formes, à l'exception la course camarguaise
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synonyme de piste ou de ruedo
Valet d'épées
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Glossaire_de_la_tauromachie
Technique
La passe est, pour un torero à pied, l'action d'appeler le taureau sur un leurre, capote ou muleta, de le faire courir et passer le long de son corps. En France, le mot passe désigne toute figure exécutée avec ce leurre, qu'il s'agisse de cape ou ou de muleta.
En France on qualifie de « passe » les figures exécutées indifféremment avec la cape ou avec la muleta. En Espagne, le mot pase (« passe ») désigne uniquement les figures où le torero utilise la muleta, et lance ou pase de capote celles où il se sert de la cape.
Il existe une très grande variété de passes de cape répertoriées dans la plupart des traités de tauromachie, parfois avec des illustrations très précises. On compte environ une trentaine de passes de cape [3].
Elles sont réalisées lors du premier tercio, à la sortie du taureau du toril, par le matador ou ses peones, afin d'en étudier le comportement. Les passes de muleta, sont effectuées au cours de la faena, c'est-à-dire le troisième tercio, par le matador pour préparer le taureau à sa mise à mort. Ces passes se sont multipliées au cours des XIXe, et XXe siècle, à mesure que progressait la notion de « corrida moderne ». Elles portent souvent le nom de leur inventeur ou de celui qui a repris à son compte la figure inventée, comme la manoletina attribuée à « Manolete », alors que son inventeur serait un torero mexicain, ou comme la chicuelina attribuée à « Chicuelo » et qui valut des triomphes à Manolo Bienvenida, « Cagancho » ou encore Paco Camino.
La passe de cape plus fréquente, la plus simple et généralement considérée comme la plus belle, est la véronique (espagnol : veronica) dans laquelle le torero présente le capote tenu à deux mains, face au taureau, en faisant un geste similaire à celui que, selon l'imagerie traditionnelle, fit sainte Véronique en essuyant le visage du Christ en route pour le Calvaire. Au XIXe siècle, les nouveaux matadors inventèrent toujours de nouvelles figures auxquelles on n'a pas encore donné de nom, tel Sébastien Castella qui a établi avec Extravagante toro d'Alcurrucén, un « étonnant accord harmonique avec des volutes à Arles ou « El Juli ».
À l'origine, la faena de muleta se limitait à quatre ou cinq passes ; aujourd'hui, le matador qui en ferait si peu déclencherait une énorme bronca. Tout comme celles de cape, les passes de muleta sont innombrables. « Les passes de muleta sont, pour les toreros, le moyen d'exprimer leur dextérité, leur grâce et leur personnalité dans un nombre croissant de passes dont la liste n'est jamais close, la variété de suertes étant plus grande avec la muleta qu'avec la cape». Les deux principales sont :
Les passes de muleta, comme les passes de capes sont également répertoriées dans la plupart des traités de tauromachie, il y en a un peu plus de trente, pour le moment.
Le remate est une passe de muleta ou de cape, qui termine une série. Le mot remate signifie en espagnol terminaison, achèvement, couronnement. Elle apparaît sous de nombreuses formes et constitue un adorno (décoration fioriture)
source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Passe_%28corrida%29
La cape était à l'origine un vêtement en laine que portaient les matadors sur leurs épaules comme le montre la gravure de Francisco de Goya : Le Cid Campeador. Actuellement en coton, elle est généralement rose et jaune, parfois rose et bleu, mais elle a eu toutes les couleurs au cours des siècles. Sa taille varie de 1m à 1,20m[1]. Elle a même été utilisée autrefois comme bouclier, enroulée autour du bras gauche[2], et actuellement, les tailleurs des toreros la confectionnent à la mesure de chaque matador[3]. La cape ou capote de Brega est utilisée à la fois par les banderilleros pour la mise en place du taureau, pour se protéger lors du premier tercio de la lidia, et par le matador pour exécuter plusieurs passes dont la plus courante est la véronique[4]. Elle est aussi utilisée pour emmener le taureau à la pique du Picador et pour l'en retirer. Il est interdit aux subalternes de la cuadrilla de retirer la cape brusquement sous les yeux de l'animal (recortar) pour couper sa charge et l'obliger à se retourner violemment, ce qui handicaperait le taureau[5]. Pour une utilisation harmonieuse de la cape, le matador doit s'attacher à templar.
Il existe une grande variété de passe de cape. Beaucoup avait été abandonnées en Europe jusque dans les années 1990, et elles ont réapparu avec les jeunes matadors ayant toréé en Amérique latine où l'on apprécie beaucoup ces "suertes de capote" et où les taureaux, plus vifs et plus légers "passent" mieux.